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 Scorpions : une histoire légendaire

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Eileen O'Riordan
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Eileen O'Riordan


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MessageSujet: Scorpions : une histoire légendaire   Scorpions : une histoire légendaire I_icon_minitimeVen 7 Mai - 23:04

Alors je vous présente un autre de mes groupes favoris : Scorpions ! Je vous préviens tout de suite qu'elle est longue, car j'adore leur histoire, tout à fait palpitante et riche en rebondissement avec des hauts et des bas. Donc, j'ai mis environ quatre heures à bien la faire et je suis assez satisfaite du résultat. Par contre, j'ai vraiment eu la flemme de me relire et les fautes sont là. Voilà, je vous ai prévenu^^. Alors... let's rock !!

Scorpions est un groupe de hard rock fondé dans en 1965 à Hanovre en Allemagne. Ce groupe alterne les titres bien hard rock, avec des ballades, touchant ainsi les amateurs de rock, et ceux plus tournés vers une musique commerciale (malheureusement).

On va dire que tout commence lorsque dans les années 60, en Allemagne Rudolf Schenker demande à son père de lui acheter une mobylette. Contre cette idée qu'il doit juger plus dangereuse qu'autre chose, il préfère lui offrir une guitare électrique. C'est le début de la passion.
En 1965, Rudolf Schenker, jâgée de 17 ans, forme à Hanovre un groupe amateur nommé The Scorpions, avec Wolfgang Dziony à la batterie, Karl Heinz à la guitare soliste et Achin Kirchoff à la basse, remplacé en 1970 par Lothar Heimberg. On le retrouve également au chant, accompagné de Wolfang. Le nom de The Scorpions n'est pas bien difficile à trouver et est en partie choisi parce qu'il se comprend dans plusieurs langues.
The Scorpions écume alors les bars et salles d’Hanovre pour se tailler un nom et devenir la gloire locale, en jouant un rock dur, dans la lignée de ce que faisait à l’époque des groupes comme The Who. Malheureusement pour eux, ils sont concurrencés par un autre groupe de lycéens répondant au nom psychédélique de Mushroom. Sa renommée est surtout due au chanteur charismatique du groupe, Klaus Meine .

Mais cette rivalité se transforme bien vite en une profonde amitié. Klaus ne tarde pas à dissoudre son groupe à cause du service militaire. Au même moment, Michael Schenker, le petit frère de Rudolf, commence à se passionner pour la musique et harcèle son frère afin qu'il lui apprenne à jouer de la guitare. Rudolf ne met pas longtemps à reconnaître le talent de son jeune frère et il le recommande à Klaus dès la formation de son nouveau groupe.
Cependant, ces deux chemins parallèles finirent par se rencontrer, et les deux amis décident de fusionner leur groupe. Michael remplace donc Karl à la lead guitare.
C'est la naissance officielle et réelle des Scorpions, sans le ''the'' cette fois, qui favorise la compréhension internationale, et caractérise leu rock ''venimeux''.

1972 : contrairement à d'autres groupes, Scorpions a eu la chance de pouvoir sortir leur premier album un an après la création du groupe. Mais le côté hard est mis de côté, laissant place à un son plus psychédélique, selon la volonté du producteur qui avait été plus impressionné par le talent de Michael qu'autre chose et croyait dur comme fer que les allemands ne pourront pas entrer dans l'histoire du hard rock puisqu'il était réservé aux anglais. L'enregistrement de Lonesome Crow met donc plus en valeur les capacités extraordinaire de Michael et servira de BO du film Cold Paradise.
Cependant, ce début leur permet d'avoir leur petite renommée en Allemagne. Le groupe enchaîne les petits concerts.
C'est alors qu'ils faisaient la première partie de UFO, qu'une ''mort'' du groupe va se produire. En effet, UFO, se retrouvant subitement sans guitariste demande à Michael de le remplacer. A la fin du concert, et voyant son talent certain, il propose à Michael de rester dans définitivement dans le groupe. Le jeune frère n'hésite pas longtemps et part de Scorpions, pour un avenir plus certain avec UFO. Comme beaucoup disait que le groupe ne valait rien sans Michael, Wolfgang Dziony puis Lothar Heimberg annoncent à leur tour qu’ils quittent le groupe. Il ne reste donc plus que Rudolf et Klaus. Les deux décident donc de dissoudre officiellement le groupe en 1973.

Si Klaus c'est résigné à la dissolution du groupe, ce n'est pas le cas de Rudolf qui décide de ne pas abandonner, déterminé à montrer qu'un groupe de hard rock allemand aura sa place dans le monde de la musique.
A Hanovre, il a repéré un petit groupe de musique qui fait sensation dans les clubs, Dawn Road. Rudolf parvint à les convaincre de remplacer le temps d'un concert l'ancien Scorpions. Pour l'occasion il rappelle même Klaus. Mais l'effet qui suivit est immédiat, et Uli Jon Roth (guitariste et chanteur) propose la fusion des deux groupes. Même si Uli voulait garder le nom de Dawn Road, il finit par céder face aux arguments de Rudolf, qui ne manque pas de lui rappeler que Scorpions a déjà sorti un album.
C'est ainsi que Scorpions est reformé, avec également l'arrivé d'autres membres : rancis Buchholz à la basse, Jürgen Rosenthal à la batterie et Achim Kirschning aux claviers. Ce dernier fait parti du groupe mais ne joue que sur les albums.
Cette résurrection semble placée sous une bonne étoile car Lonesome Crow sort aux Etats-Unis et vend à 20000 exemplaires, une grosse surprise pour un groupe allemand complètement inconnu. Les Scorpions se voient également invités par la chaîne allemande ARD, ce qui leur permet d’être remarqués par la maison de disques RCA qui leur fait signer un contrat. C’est un nouveau départ.

1974 : Ce nouvel élan musical plus hard se concrétise par l’enregistrement et la sortie de l’album Fly to the Rainbow. Autoproduit par le groupe, le disque fait ressortir, cette fois, le côté incisif du groupe, tout en restant largement influencé par le rock psychédélique. On y trouve les premiers contours métalliques du style Scorpions, sur des compositions comme They Need a Million ou Drifting Sun.

1975 : Enregistré dans le studio de Dierks à Cologne, In Trance est une nouvelle étape pour le groupe dans la recherche de son idéal musical. Le côté psychédélique disparaît et, si les compos gardent leur lyrisme, le son est carrément heavy, surtout pour cette époque. Le groupe a également un nouveau batteur : le Belge Rudy Lenners, rencontré lors d’une tournée dans ce pays.
C'est ainsi que Scorpions se rend au Japon pour y faire un concert. Cet épisode marquera le début de l'ère hard rock japonaise. Les groupes de hard rock y seront beaucoup demandés et on y notera une augmentation des ventes d'albums de ce genre dans l'avenir.

1976 : Scorpions s'affirme et cela se ressent considérablement sur sa musique. De psychédélique, il passe au hard rock, allant même jusqu'à atteindre le metal : plus violent, plus intense et agressif, Scorpions répand son venin farouchement. Et ce venin supplémentaire se traduit également au niveau de la pochette du disque. Si la couverture d’In Trance faisait dans le suggestif, celle de Virgin Killer fait résolument dans la provocation, en montrant une petite fille sous un angle, disons le mot, pédophile. Même si les années 70 c’était l’esprit hippie et de la liberté sexuelle, cette pochette sera censurée partout, sauf au Japon et... en France. Tipper Gore, femme d’Al et présidente du PMRC tant honni des métalleux, montrera cette pochette à l’Amérique pour expliquer aux bonnes gens que le heavy-metal est dangereux pour la jeunesse.

1977 : C'est le début du véritable succès pour Scorpions, qui, avec ce disque, devient la meilleure vente hard rock au Japon et se voit décerner le Marteau d’Or du meilleur groupe de rock par la revue allemande Pop. Ils engagent également un nouveau batteur, anglais cette fois, Herman Rarebell. Cependant le groupe commence à se diviser en deux : d'un côté on a Rudolf et Klaus, et de l'autre Uli, qui ne voit pas d'un très bon œil certaines chansons. Ce dernier signe sur l’album la chanson I've Got to be Free dans laquelle il dit qu'il en a marre de Rudolf et Klaus et qu’il veut s’en aller. Klaus accepte de la chanter ; il ne se rendra compte que bien des années plus tard qu’il était visé dedans...

1978 : Bien évidemment, Uli quitte le groupe. Mais, dans sa magnanimité extrême, il va attendre la fin de la tournée japonaise de Scorpions avant de partir.
A la fin de la tournée, et une fois le départ de Uli officialisé, le groupe va essayer de trouver un nouveau soliste. Après 170 auditions cauchemardesques, Scorpions dénichent la perle rare dans un club de Hanovre : Matthias Jabs.

1979 : Scorpions décide alors de mettre la barre plus haut et de faire une tournée aux États-Unis. Mais personne n'y croit et leur maison de production rompt le contacte. Cela ne gêne pas Scorpions le moins du monde qui signe avec un autre ainsi que la parution d'un autre album : Lovedrive.
Sur le disque, on sent tout de suite un changement de cap musical. Avec le départ d’Uli, Rudolf prend les décisions au niveau musical et cela se traduit par un métal beaucoup moins mélodique et nettement plus heavy et incisif, bâti autour de la rythmique destructrice Schenker. Le riff devient la marque de fabrique du groupe, et c’est à coups de ces riffs venimeux que Scorpions va construire sa renommée, en le répandant à travers le monde. Côté paroles, là encore il y a du changement. Sous l’impulsion de Klaus et Herman, fini les thèmes de l'harmonie avec la nature et autres. Les paroles se font plus poussées, osées et violentes. En bref, des paroles de rock'n'roll.
La couverture du disque, jugée indécente par les conformistes locaux, est interdite aux Etats-Unis. Une pochette censurée de plus, une ! Ce qui ne l’empêche pas d’être élue couverture de l'année par le magazine Play-Boy.

Seulement, Michael revient, après avoir quitté son groupe et insiste pour que son grand frère le reprenne. Finalement, Rudolf accepte et Michael fait la tournée de Scorpions sans Matthias. Cependant, Michael montre des signes d'instabilités, et finit par planter le groupe avant le concert de lion. Matthias est appelé en catastrophe et il devient ainsi un membre définitif du groupe. Le groupe est désormais complet, et la tournée aux États-Unis est un succès. C'est le début de l'âge d'or.

1980 : sortie d'un nouvel album, dans le même genre que Loverdrive, dont la couverture est, cette fois, pas censurée : Animal Magnetism. La tournée qui suit est un succès, et Scorpions connait les joies des rock stars. Cette même année, il vont paraître sur l'affiche des Monsters of Rock aux côtés de Judas Priest et Rainbow. Cependant, la voix de Klaus montre des faiblesses inquiétantes, et le groupe est obligé d'écouter le Animal Magnetism Tour.

1981 : Scorpions va se reposer pendant un bon moment dans une villa dans le sud de la France où ils composeront d'autres albums dans une quiétude et une tranquillité bien méritées. Mais une mauvaise nouvelle frappe le groupe. Après avoir consulté un spécialiste, Klaus apprend que ses cordes vocales sont abîmées, et il doit subir une intervention chirurgicale. Pendant sept mois il ne peut pas parler. Le chant est assuré par Don Dakken. Pendant de laps de temps où Klaus ne pourra pas chanter, beaucoup de rumeurs vont circuler, parlant de Don comme nouvelle voix des Scorpions. Mais en septembre, Klaus retrouve sa voix et peut commencer à enregistrer ses parties en novembre. De toute manière, personne ne songeait à remplacer Klaus. Le groupe déclara même qu'il ne poursuivrait pas l'aventure si leur chanteur ne retrouvait pas sa voix. Scorpions est donc plus soudé que jamais.

1982 : Blackout sort. Cet album a un impact monumental à sa sortie. L'effet d'une claque magistrale. Leur amitié se ressent dans chacune des chansons, et Klaus, tout heureux d'avoir retrouvé sa voix, hurle comme un dément, ajoutant une sauvagerie effarouchée et passionnée à l'album. Une vraie boucherie qui va faire péter les scores de vente partout dans le monde. En quelques semaines, le disque est certifié platine aux Etats-Unis et or en France, 1er pays où il sera classé n°1. Le groupe tient son album référence et s’empare du trône mondial du heavy-metal. La tournée internationale qui s’ensuit reste une tournée référence dans l’histoire du hard rock, et LA tournée référence du groupe, pour les fans.

1984 : L’album Love at First Sting sort finalement en février avec les célèbres chansons Rock You Like A Hurricane et Big City Nights. La même année, la tournée mondiale dure 14 mois et fait trembler le monde comme jamais. Et c'est aussi à ce moment que va débuter l'amour éternel entre la France et Scorpions.
Cette année-là, il y a une grève des routiers qui bloquent la France. Scorpions est le seul groupe en tournée à n’annuler aucune date. Pour réaliser cet exploit, ils doivent contourner les barrages, louer du matériel sur place, transvaser ce qu’ils peuvent d'un camion à un autre, et même couper à travers champs... Quel public ne rêve pas d’être aimé à ce point ? Ne sont-ils pas géniaux, franchement ?
Le 29 février, le groupe inaugure la toute nouvelle salle de Paris Bercy. C’est le premier qui y a joué ! Lors du concert, Klaus perd sa voix l’espace d’un moment, sur la chanson A
Always Somewhere. Tout le public, d’un seul homme, l'acclame et se met à chanter à sa place. Klaus en pleure. La chanson Holiday, enregistrée ce soir-là, se retrouvera sur l'album live suivant, et rendra ce concert éternel.
C’est pendant l’été qu’a lieu en France un autre événement important pour le groupe. Bien qu’elle ne soit pas un single de Love at First Sting, les programmateurs radio se mettent à passer la ballade Still Loving You en continu, lançant un véritable mouvement. Le phénomène prend une ampleur monstre et la chanson devient le slow de l’été en France. Le succès dépasse largement le cadre du métal ou du rock. Scorpions devient également une icône pour le grand public, celui qui a peur quand y a trop de ''hurlement''.

1988 : Après une longue période de pause, Scorpions est de retour plus motivé que jamais. Cette fois, il visa LA tournée mondiale. Mais mondiale comme mondiale et pas comme semi-mondiale. C'est ainsi que Scorpions franchit la frontière de l'Europe de l'Ouest et va conquérir l'Est, où ils découvrent avec bonne surprise qu'ils ont des fans de ce côté, qui avait réussi à s'accaparer leur musique en les captant sur des radios étrangères. Et malgré le KGB qui leur met des bâtons dans les roues, Scorpions fait quelques concerts ça et là et a pu accomplir un exploit à haute portée historique, résumé par cette phrase lancée au public russe : “La dernière fois que les Allemands sont venus ici, c’était avec des chars ; aujourd’hui c’est avec des guitares !”

1989 : Les Scorpions reviennent en URSS en superstars, à l’affiche du désormais mythique Moscow Music Peace festival, en août. C’est le plus grand festival organisé en URSS. Scorpions viennent avec une escouade de choc : Ozzy Osbourne, Mötley Crüe, Bon Jovi, Cinderella, Skid Row et les Russes de Gorky Park, qui avaient fait leur première partie l’année précédente. Les Scorpions ont bien senti que quelque chose est en train de se passer. Les peuples de l’Est, avides de liberté, ne veulent plus du Rideau de Fer. En rentrant du festival, Klaus écrit une ballade parlant de cette nouvelle ère qui, selon lui, commence. Cette ballade, c’est Wind of Change. Quelques semaines plus tard, le Mur de Berlin tombe.

1990 : Crazy World. Même s'il garde leur côté hard rock et leurs paroles qui les caractérisent, on sent une certaine variation. En effet, ils ont décidé de plus se tourner vers les problèmes du monde, visant à la fois les fans de hard rock et le grand public, avec 9 chansons scorpioniennes et deux ballades, dont l'une deviendra, en quelque sorte, BO officielle de la chute du communisme.

1992 : Scorpions commence à être critiqué par le grand public comme des ''faiseurs de ballades''. Cette image est malheureusement renforcée par la sortie de Still Loving You, une compil de ballades. Dans le même temps, le fisc allemand s’intéresse de près aux gains du groupe, et il découvre que d’importantes sommes n’ont pas été déclarées. Après enquête, cette malversation serait l’œuvre du comptable engagé par le groupe, qui est aussitôt viré. Francis qui, au début du groupe, en gérait tout le côté business, et qui avait continué de s’en occuper avec le comptable, annonce qu’il quitte Scorpions. Le line-up mythique du groupe est brisé, et de peu glorieuse façon : un procès, long et pénible.
L’absence de Francis empêche le groupe de se produire à Wembley, à l’occasion du célèbre concert en hommage à Freddy Mercury, le défunt chanteur de Queen, mort du SIDA. Un concert réunissant nombre d’artistes rock et hard, comme Metallica et Guns & Roses. Rudolf et Klaus y font une apparition, mais aucun morceau n’y est joué...

1993/94 : Ralph Rickiermann entre en tant que bassiste dans le groupe, et Scorpions sortent un nouvel album : Face the Heat. La mélodie et les paroles sont beaucoup plus noires que les précédents, à cause de l'année infernale qu'il venait de traverser. Mais la musique est jugée trop américaine et s'éloigne des débuts de Scorpions. Les chiffres de vente sont moins bons que le précédent album.
La tournée Face The Heat s’étend sur deux années, et ils réservent une surprise à cette occasion : le retour de Michael Schenker à leurs côtés, en tant que simple invité toutefois, sur certains titres. A Bercy, ils prennent Sepultura comme première partie, histoire de tordre le coup à cette image de groupe à ballades que Still Loving You leur a donnée dans notre pays. Mais le mal est fait, Scorpions n’est plus sur le trône.

1996/97 : Klaus suscite l'attention des ses fans en clamant la sortie d'un nouvel album de Scorpions, Pure Instinct, qui sera plus violent que tout les autres. Mais la déception est à la hauteur des espérances lorsque les fans découvrent des titres plus pop et plus tournés vers le grand public.
Peu avant cette sortie controversée, le groupe se produit dans l’émission Taratata de France 2, une belle prestation, dont Rudolf parle encore aujourd’hui comme un souvenir fort. Cette émission française est le théâtre d’un moment historique : la dernière fois qu’Herman joue en tant que Scorpion. Lassé des tournées, ne se sentant plus soutenu par Klaus & Rudolf, et sentant peut-être qu’il valait mieux quitté le navire avant le naufrage, il a décidé de s’occuper à la place de manager de jeunes groupes, en créant son label Monaco Records.
Scorpions engage alors James Kottak pour faire la tournée de deux ans de Pure Instinct. James gagne vite le cœur des fans et il devient le bassiste définitif du groupe.

1999 : Malgré l'échec de Pure Instinct, le groupe a toujours envie de jouer c'est pourquoi il s'essaie à de nouvelles expériences musicales et sorte l’album Eye II Eye. Bien que quelques titres font penser au début de Scorpions, c'est une nouvelle plaie dans le cœur des fans.
La tournée qui suit se passe mal. Le groupe joue dans des salles à moitié vides, ce dont il n’était plus habitué depuis belle lurette. Klaus avouera plus tard que Eye II Eye était une expérience qu’il ne regrette pas, mais une erreur. Son échec était prévisible.

2000 : Sorpions décide de faire l’album symphonique Moment of Glory, un disque studio sur lequel il réenregistre d’anciens titres avec le concours d’un orchestre philharmonique : le philharmonique de Berlin, le meilleur orchestre du monde. L’album souffre d’un concours de circonstances indépendant de la volonté du groupe : il sort un peu en retard sur le S&M de Metallica.

2001 : nouvel album, cet fois acoustique, Acousitca, qui ne raccroche pourtant pas Scorpions à sa gloire passée.

2002 : Alors que Scorpions semble fini, il décide, à la surprise générale à ce moment-là, de renouer avec l’ambiance des années 80 et il se lance dans une tournée américaine avec Deep Purple en co-headliner (un soir sur deux) et Dio en première partie. La tournée est un succès, le groupe prouve qu'il est encore capable d'allumer les salles.

2003 : Dans la lignée de 2002, Scorpions se lance dans une grande tournée en Russie et dans une nouvelle tournée américaine, avec en première partie Whitesnake et Dokken.
En fin d’année, après des semaines de rumeurs sur Internet, le remplacement de Ralph Rieckiermann par le Polonais Pawel Maciwoda au poste de bassiste est confirmé.

2004 : C’est l’année du grand come-back de Scorpions, avec l'album Unbreakable. C'est un soulagement pour les fans qui retrouvent enfin les Scorpions tels qu'ils les aimaient à leur début.

2005 : Premier concert de réunion avec Uli Roth. Cela faisait 27 ans qu'il n’avait plus rejoué avec son groupe d’origine. C’était le rêve de tant de fans n’ayant pas connu les années 70 du groupe, que de voir Scorpions avec Uli. Cet événement interplanétaire a lieu en France, à Colmar

2006 : C'est l'événement de l’année, c’est Scorpions tête d’affiche du Wacken, le festival allemand qui sert de pèlerinage aux métalleux de la planète entière. Ce concert est nettement à la hauteur des fans qui sont heureux de les retrouver. C'est également ce soir-là qu'une ''réunion familiale'' de Scorpions a lieu avec la majeure partie des anciens membres.

2007 : L'album Humanity Hour 1. Le disque sort le 14 mai en France, soit 11 jours avant le reste du monde. Un nouveau privilège accordé aux fans français. Pour la première fois Scorpions sort un concept-album. Son thème : l’autodestruction de l’Humanité et son renouveau.

Discorgraphie :

1972 : Lonesome Crow
1974 : Fly to the Rainbow
1975 : In Trance
1976 : Virgin Killer
1977 : Taken by Force
1979 : Lovedrive
1980 : Animal Magnetism
1982 : Blackout
1984 : Love at First Sting
1988 : Savage Amusement
1990 : Crazy World
1993 : Face the Heat
1996 : Pure Instinct
1999 : Eye II Eye
2004 : Unbreakable
2007 : Humanity - Hour 1
2010 : Sting in the Tail

Membres actuels :

Klaus Meine (chant)
Rudolf Schenker (guitare)
Matthias Jabs (guitare)
Pawel Maciwoda (basse)
James Kottak (batterie)

Ben voilà pour la ''petite'' biographie ! J'espère que ça vous a plu, mais je ne vous en voudrais pas si vous n'êtes pas allés jusqu'au bout !
J'ajoute que beaucoup de personnes ''aiment'' les Scorpions à cause des ballades qu'ils ont composé. Mais ces gens là devraient plutôt savoir que les Scorpions n'ont pas composé des ballades à leur début !
!
Pour moi ce groupe a une histoire émouvante lorsqu'on s'aperçoit ce qu'ils ont traversé. Ils s'en sont pris plein la figure mais jamais ils n'ont abandonné, et c'est leur détermination qui fait d'eux la légende du hard rock !
Bien, maintenant les chansons !

La réputée :

Hé hé hé...

Et puis l'autre connue :


Et puis une ballade :


Et je termine par une autre ballade du nouvel album :


Alors je vous avoue avoir un peu la flemme de mettre leur meilleur chanson et puis vu la longueur j'ai préféré mettre celle que je préférais (j'ai tendance a aimé les plus connues, c'est bizarre, hein ?).
Voilà, je m'arrête pour de vrai !

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MessageSujet: Re: Scorpions : une histoire légendaire   Scorpions : une histoire légendaire I_icon_minitimeVen 7 Mai - 23:59

Ma préférée reste 'still loving you', quand la guitare se déchaîne c'est génial . . .
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MessageSujet: Re: Scorpions : une histoire légendaire   Scorpions : une histoire légendaire I_icon_minitimeSam 8 Mai - 0:18

J'avoue...

J'aime beaucoup celle-là, aussi...
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MessageSujet: Re: Scorpions : une histoire légendaire   Scorpions : une histoire légendaire I_icon_minitimeDim 9 Mai - 15:47

Groupe fabuleux... Rien à dire... Fiche parfaite.

Comme Mark, ma préférée est Still Loving You. Mais je ne les connais pas toutes. Je vais d'ailleurs creuser ça. Very Happy
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MessageSujet: Re: Scorpions : une histoire légendaire   Scorpions : une histoire légendaire I_icon_minitime

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